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Le Grand Erg oriental

Le désert comme on le rêve, expérience de la plénitude et de l’immensité, du silence et de la douceur… La Tunisie compte 40 000 kilomètres carrés de désert de sable, une partie du Grand Erg oriental qui offre les plus splendides panoramas de dunes sculptées par le vent. Tantôt doucement ondulées, tantôt dressées en vagues impétueuses, celles-ci se nimbent de jaune et de rose au petit jour – spectacle rare qui vient récompenser les nuits en bivouac. Le paysage sans cesse renouvelé recèle parfois des surprises : puits ensablés, montagnes surplombant les dunes, cuvettes abritant quelques broussailles et arbustes, ou même un lac où s’ébattent canards et aigrettes. Guides et chameliers de la région mettent toute leur passion et leur expérience au service de ceux qui veulent découvrir l’émotion du voyage saharien.

Ksour et villages berbères

Au cœur d’un paysage desséché de montagnes, de plateaux et de pitons escarpés, surgissent les étonnantes architectures des Ksour. Perdus au milieu de nulle part, semblables à de grosses ruches couleur de rocher, ces “châteaux du désert” (“ksour” est le pluriel de “ksar”) étaient autrefois des points de ralliement pour les semi-nomades de la région qui y stockaient leurs récoltes à l’abri des pillards, dans des alvéoles superposées appelées “ghorfas”. Certains Ksour, comme Chenini et Douiret, sont des villages perchés sur des sommets imprenables. Leurs “ghorfas” en ruine se confondent avec le faîte des montagnes et les habitations y sont en partie creusées dans les parois rocheuses. La langue berbère y est encore en usage de nos jours. Plus au nord, le paysage s’adoucit à mesure qu’approche Gabès, la grande oasis en bord de mer.

Douz et le Chott el-Jerid

Couverte d’un fin manteau blanc tel un paysage enneigé, la région de Douz offre la plus douce des approches du désert. Des cordons de dunes et de gracieux bouquets de palmiers longent les routes mangées par le sable. L’immensité blonde du désert est là, à portée de main. Douz est habitée par les Mrazig, peuple d’éleveurs nomades qui, de nos jours encore, quittent périodiquement leur maison en dur pour retrouver la vie sous la tente. Aux environs de Douz, les vastes palmeraies de Kébili et Deggache offrent de délicieuses haltes ombragées dans des forêts de palmiers-dattiers. Tandis que les villages ensablés de Sabria, Nouil, El Faouar et leurs petites oasis semblent perdus entre le désert de sable et une immense étendue salée aux reflets changeants : le Chott El-Jerid.

Canyons et Oasis

Ville surgie du désert, Tozeur se blottit contre une immense oasis de plusieurs centaines de milliers de palmiers. Elle surprend, fascine et plonge dans le dépaysement à quelques heures de l’Europe. La lumière brûlante du grand sud se déverse dans les avenues de la ville. Elle se fraie un chemin à travers les ruelles des vieux quartiers et entre les hautes façades de briques blondes. Celles-ci, agencées en relief, forment des dessins compliqués de losanges et de chevrons. La petite ville de Nefta se distingue de sa voisine par sa riche tradition soufie ; elle est ponctuée d’innombrables coupoles signalant des sanctuaires et des tombeaux de saints. Elle domine une palmeraie qui se love, telle une brassée de fleurs, au fond d’une cuvette appelée la Corbeille.

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